Plan de relance : la DGAC ne doit pas rester sur le bord de la piste !

Le 2 juillet 2021

Alors que le transport aérien redécolle doucement, la dette cumulée sur le budget annexe plombe toutes perspectives d’avenir pour la DGAC et ses agents. Pour la CFDT, l’Etat ne peut pas financer le monde aéronautique à coup de milliards en laissant la DGAC sur le bord de la piste !

Pour la DGAC …. Une inspection générale évaluant la soutenabilité du budget annexe

La DGAC est privée de l’essentiel de ses revenus depuis l’écroulement du trafic aérien. La dette du Budget Annexe  monte donc en flèche et atteindra un niveau record proche de 3 milliards d’euros fin 2021. 

Sans attendre de pouvoir mesurer les effets d’une reprise, le gouvernement a diligenté dans l’urgence, une inspection des Finances* chargée d’évaluer la "soutenabilité du budget annexe". Le rapport devrait paraître pendant l'été. Les conclusions mettront certainement en avant les efforts à réaliser par les agents de la DGAC.

Pourtant, pendant tous ces longs mois de trafic aérien contraint par l’État, la mobilisation sans faille des agents a permis de faire appliquer les interdictions gouvernementales, de continuer d'assurer la sécurité de l'aviation, de se tenir prêt à accompagner la reprise du trafic et de préparer l'avenir au bénéfice de tous les usagers et du public. Cela a un coût.

Et vu la capacité limitée de la DGAC pour rembourser, il faudra des années voire des dizaines d'année pour résorber la dette sans intervention extérieure.

Pour la filière aéronautique du secteur privé… un plan de relance de 15 milliards …

Le gouvernement a mis en place un plan de relance de 15 milliards pour soutenir massivement le secteur aérien. 

Pour la DGAC, acteur incontournable du Ciel européen, le gouvernement se sert de la situation pour poursuivre, voire accélérer la politique de réductions dogmatiques d’effectifs, de fermeture de services, d’externalisations des missions... 

Pour la CFDT, les personnels n’ont pas à assumer et faire les frais d’une situation financière liée à une  crise qui ne leur est pas imputable. Il n'est pas concevable que l’État finance la reprise des entreprises du secteur privé et refuse de venir en aide à ses propres services.

La hausse drastique envisagée sur les redevances n'est pas non plus la solution miracle avec le risque des plomber les finances des compagnies aériennes que la crise a aussi mis à genoux. Avec un impact important également à prévoir sur l'augmentation du prix du billet, entrainant une diminution du trafic qui anéantirait toute reprise...

Nous pensons qu’il est possible d'accompagner plus efficacement, et dans le respect d'attentes légitimes des personnels, la sortie de crise de l’aérien !

La CFDT demande que la dette de la DGAC générée par la crise sanitaire soit prise en charge sous forme de subvention de l'Etat.

 

* IGF (Inspection Générale des Finances) et CGEDD (Conseil Général Environnement Développement Durable) 

 

 

cfdt-dgac@regis-dgac.net

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