Bilatérale CFDT-DSI du jeudi 27 mai 2021

Pour la CFDT : Ronan Melennec, Dominique Ruiz et Isabelle Perrin

La réorganisation de la DSI est une opération nécessaire et demandée par la CFDT à plusieurs reprises ces dernières années. 

Une difficulté apparait avec l’autre projet de modernisation des fonctions support qui impacte aussi l’organisation de la DSI.

Le DSI reconnait qu’une ambiguïté pour les agents peut exister et qu’il y a une collision entre les 2 projets.

Vision des agents sur le projet DSI à date 

Nous remontons le mauvais signal ressenti par les agents; sentiment que le travail en silos continue. Une absence de communication vers les agents est constatée. La nouvelle structure et les domaines sont identifiés et ont été présentés aux agents lors de réunions par domaines actuels. Des GT s’organisent dès à présent sans aucune coordination alors que les objectifs et conclusions des GT peuvent se superposer.

Le DSI admet qu’un travail est à mener pour renforcer la communication autour du projet. Le décloisonnement est l’un des objectifs de la modernisation de la DSI.

Il annonce la mise en place d’une FAQ, ainsi qu’une page sur Bravo Victor.

Matrice de transferts :

Où en est-elle ? La réorganisation « théorique » a été annoncée depuis un mois, le temps restant pour aller à la cible est extrêmement court.

Le DSI rappelle que c’est un exercice difficile. Une réunion avec les domaines COLLAB, PRODUCTION-EXPLOITATION et MODERNISATION sera finalisée dans la semaine et une communication sur la matrice de transferts parviendra aux agents la semaine prochaine.

Un travail avec SDP est nécessaire pour identifier les postes de chef de domaine à ouvrir et ceux dont les chefs de domaine actuels n’ont qu’à basculer dans la nouvelle structure.

La CFDT demande que les chefs de domaine soient rapidement connus des agents pour permettre à ces derniers de se positionner dans la nouvelle structure ou de quitter la DSI. Nous avons demandé que l’administration se mobilise pour la carrière des agents qui ne trouveraient pas leur place dans la nouvelle DSI.

Le direction précise que pour les « grands » nouveaux domaines (en nombre d’agents affectés), le poste d’adjoint sera conservé.

Certains domaines sont déjà fléchés (par ex SIM devient PNM, PROD 🡪 IRIS, COLLAB 🡪 ETM et MOD🡪 QSO). Les domaines restants seront ouverts à la mobilité. 

Nous demandons la période de publication des AVE DSI : elle n’est pas encore identifiée, avant ou après les AVE des SIR ? Une réflexion doit être menée.

La fabrique digitale ne sera pas un domaine ; l’activité consistera dans un premier temps à réaliser un travail de sensibilisation, à diffuser une culture de l’innovation, à animer et coordonner la fabrique digitale. Un poste sera ouvert. Il s’agira d’une petite structure qui peut reposer sur les équipes internes.

Mobilité :

Nous demandons la priorité sur les postes aux agents de la DSI et que les rémunérations des cadres qui ne trouveraient pas de postes dans la nouvelle organisation, soit maintenue 5 ans et non 3 ans.

Le directeur est favorable à la priorité aux agents et insiste sur son ambition de ne laisser aucun agent de la DSI sans poste dans la nouvelle structure.

Concernant le maintien des primes, la DSI appliquera les mêmes directives que pour la MFS.

Le droit à l’erreu

La CFDT revendique le droit à l'erreur : un agent qui ne se plairait pas dans la nouvelle structure quelques mois après la réorganisation, devra pouvoir trouver un autre poste hors DSI sans attendre et sans avoir recours à un dossier social pour pouvoir bouger.

Nous demandons aussi que l’ancienneté dans les postes actuels soit conservée pour les agents DSI.

Le DSI verra avec SDP si cela peut être mis en place.

Nous insistons en ajoutant qu’une réorganisation décidée par l’administration ne doit pas freiner ou impacter la carrière des agents.

Recours au concours :

Pour les postes vacants ou non pourvus après les campagnes de mobilité : le recours aux concours ou aux arrivées d’autres ministères doivent être privilégiés. La réduction des effectifs des fonctions support ne doit pas impacter la DSI.

Le directeur précise que des fonctions sans valeur ajoutée pourront être externalisées et permettre aux agents en poste actuellement de rejoindre de nouvelles activités comme celle du développement d’applications interne. 

Interlocuteur de l’administration :

Nous demandons qu’il soit identifié à la DSI un interlocuteur pour l’accompagnement dans la bascule vers la nouvelle structure. Le recours à une boite fonctionnelle, impersonnelle et derrière laquelle l’agent ignore à qui il se confie n’est pas la bonne solution à notre avis. 

Le directeur a pris note. 

 

Pour conclure, Nicolas Naudin-Roy confirme que la DSI se réorganise parce qu’il s’agit d’un Service à compétence nationale et non pour cadrer avec la réorganisation des fonctions support de la DGAC.

Il remercie la délégation CFDT pour la qualité des échanges et pour l’ensemble des sujets abordés.

D’autres bilatérales seront programmées.